L’hôpital, 25 milliards d’euros d’achats responsables en puissance !

L’hôpital, 25 milliards d’euros d’achats responsables en puissance !

Poids économique des hôpitaux, enjeux médicaux et sociétaux, concentration historique au sein de l’achat public (136 GHT), professionnalisation achat avancée, expertise des groupements d’achat territoriaux ou encore recours croissant aux centrales d’achat constituent une occasion unique de faire de l’achat public hospitalier une référence en France, voire en Europe.

Il apparaît désormais illusoire de vouloir faire peser exclusivement les ambitions de réductions budgétaires du domaine de la santé exclusivement sur les entreprises. En effet, les 25 milliards d’euros hospitaliers représentent seulement 12,5 % des 200 milliards d’euros de dépenses de santé annuelles. Par ailleurs, 20 % de ces 200 milliards sont consacrés aux dépenses de personnels (40 milliards d’euros) ; des dépenses qui peuvent aujourd’hui encore être optimisées par le recentrage de l’hôpital sur ses missions, l’optimisation des flux et processus ou encore une externalisation maîtrisée.
Les pouvoirs publics doivent plus que jamais veiller à conforter et développer l’écosystème national et européen des acteurs de la santé par le maintien et le développement :
- des capacités de R&D des entreprises ;
- des capacités industrielles ;
- de la place des PME garantes d’une indépendance technologique et d’un service de proximité et de qualité ;
- de produits et de services innovants adaptés aux spécificités et attentes des établissements de santé ;
- d’une proposition de valeur suffisamment large pour couvrir des besoins allant du CCAS au CHU.

Des enjeux qui appellent des actions rapides permettant d’éviter que convergence et mutualisation des achats hospitaliers ne riment avec standardisation voire banalisation. Les économies de demain sont le fruit des investissements d’aujourd’hui !

Une opportunité unique liée à la mutualisation de l’achat hospitalier

Si la mutualisation des achats est à juste titre mise en cause, il convient de la considérer comme une opportunité. Piloter un achat public via 500 structures est à l’évidence moins complexe que de le réaliser avec 135 000 acheteurs publics.
Plusieurs structures de mutualisation accompagnent aujourd’hui le secteur hospitalier. L’UGAP demeure pour des raisons historiques et stratégiques, la seule centrale d’achat public multi-spécialiste dédiée à l’ensemble des acteurs publics (État, collectivités, GHT…). Son implantation dans toute la France métropolitaine (650 collaborateurs), son modèle de grossiste (qui permet une externalisation de l’ensemble du processus achat), la complétude de son offre (produits, services, solutions…) et ses relations avec tous les acteurs de la santé (GHT, régions, départements, communes…) la placent en parfaite cohérence avec l’approche territoriale de la santé portée par les GHT et voulue par les pouvoirs publics. Son engagement pour un achat public responsable n’est plus à démontrer.

Une normalisation indispensable des opérateurs nationaux et régionaux afin de garantir un achat véritablement responsable

Jusque-là, chaque acheteur public souhaitant engager une stratégie d’achats responsables en définissait les caractéristiques sans pouvoir se référer à des règles communes, entrainant une approche et une mise en pratique disparates. La norme ISO 20400 définit désormais une série de principes directeurs clairs et polyvalents quel que soit le secteur d’activité concerné. Les acteurs socio-économiques au niveau mondial se sont ainsi donné les moyens d’une harmonisation des process d’achats responsables.
Le nouveau label Relations Fournisseurs et Achats Responsables (RFAR) intègre désormais les exigences de la norme internationale ISO 20400.
Il constitue un moyen pour les pouvoirs publics de garantir le caractère responsable de l’achat public qui pourraient, par exemple, contraindre les établissements de santé à s’adresser prioritairement aux structures de mutualisation disposant du label RFAR. Un recours à un opérateur non labellisé devrait alors être justifié (exemple : absence d’offres au sein de l’opérateur labélisé).
Le 7 février dernier, l’UGAP s’est vue décernée ce label pour la troisième fois. Sur 45 établissements primés, elle est la seule centrale d'achat public récompensée démontrant ainsi son engagement en matière d'achats responsables.

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