La FHF salue la rallonge "bienvenue à court terme" de 400 millions d'euros pour l'hôpital

La FHF salue la rallonge "bienvenue à court terme" de 400 millions d'euros pour l'hôpital

Une mesure d'urgence face à la crise du secteur pédiatrique @pixabay

Le 2 novembre, le ministre de la Santé François Braun a annoncé une enveloppe "de l'ordre de 400 millions d'euros d'aides" pour les services en tension, notamment les urgences pédiatriques. La Fédération hospitalière de France salue "une rallonge bienvenue à très court-terme" qui "n’efface pas la nécessité de revalorisations structurelles".

L'enveloppe supplémentaire consentie par le gouvernement concerne outre la pédiatrie, la poursuite de la majoration de la rémunération des heures de nuit jusqu'au 31 mars 2023 pour les personnels médicaux et non médicaux et l'élargissement de la prime d'exercice en soins critiques (118 euros) à l'ensemble des soignants qui travaillent dans ces services. 

Si cette rallonge « de l’ordre de 400 millions d’euros » montre que le Gouvernement mesure l’ampleur de la situation dans les hôpitaux, comme l’illustre la crise actuelle dans les services de pédiatrie, il reste aussi, selon la Fédération hospitalière de France (FHF) "à en préciser le financement. Cette enveloppe ne figurant pas à ce jour dans l’Objectif national des dépenses d'Assurance Maladie (Ondam) rectificatif 2022, il faut l’intégrer au Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2023 par voie d’amendement".

Dans la continuité de ses dernières communications, la FHF réitère également son appel à ce que soit financée prioritairement la revalorisation des gardes et astreintes et du travail de nuit, et ce pour l’ensemble des services hospitaliers.

Au-delà des "mesures de sauvetage"

Enfin, la FHF souhaite que ces annonces s’intègrent dans une stratégie plus systémique et pérenne en matière de permanence des soins : la revalorisation du travail de nuit doit se faire dans la durée afin de véritablement le valoriser et ainsi de renforcer l’attractivité des établissements de santé.

« Le gouvernement a compris l’urgence de la situation et je m’en félicite. Néanmoins, ces mesures doivent encore être financées au PLFSS pour en garantir l’effectivité. Je veux aussi rappeler que ces annonces ne couvrent que le très court-terme : il faut que nous puissions procéder à un choc d’attractivité plus pérenne et que nous sortions de la politique de la rallonge permanente. On ne soignera pas l’hôpital avec une addition infinie de mesures de sauvetage », a déclaré Arnaud Robinet, président de la FHF.

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