À l’occasion de la deuxième édition de la semaine de sensibilisation aux sangs rares, fin novembre, l’Établissement français du sang (EFS), a remis sous le feu des projecteurs cet enjeu de santé publique. Avec l'objectif de sensibiliser au don de sang très recherché pour la transfusion.
S'il est courant d'évoquer les groupes sanguins A, B, O et du Rhésus + et -, leur diversité est en réalité nettement plus importante et engendre de véritables défis. En effet, les sangs rares sont des groupes sanguins dont la fréquence dans la population est faible et cela crée un déséquilibre entre le nombre de donneurs et les besoins des malades.
Tout le monde peut être porteur d’un sang rare, et en France métropolitaine, ce sont les personnes originaires du continent africain, des Antilles et de l’océan Indien ou bien ayant des ancestralités africaines, qui ont davantage de probabilité d’être porteuses d’un groupe sanguin rare.
Lors de la première édition de la semaine de sensibilisation aux sangs rares, en 2021, l’EFS avait touché plusieurs millions de personnes, ce qui lui avait permis d’augmenter les prélèvements de personnes porteuses d’un sang rare.
700 000 personnes possèdent un groupe sanguin rare en France*
200 groupes sanguins rares répertoriés en France*
*données du Centre National de Référence pour les Groupes Sanguins. EFS Ile-de-France.