L’ARS Île-de-France, alertée par le Centre Hospitalier Sud Francilien (CHSF) d’une cyberattaque sur leur réseau informatique, a activé une cellule de crise.
L'attaque concerne le réseau informatique de l’établissement. Tous les logiciels métiers de l’hôpital, les systèmes de stockage (notamment d’imagerie médicale) et le système d’information ayant trait aux admissions de la patientèle étaient toujours inaccessibles à la date du 26 août. Le CHSF a déclenché son plan blanc, déprogrammé ses activités du bloc opératoire et met tout en œuvre pour maintenir les soins ambulatoires de sa patientèle et les consultations.
La régulation des urgences et les transferts de patients à risque, dont les soins nécessitent l’accès au plateau technique, sont assurés par le SAMU. Trois équipes spécialisées de SAMU pédiatrique ont été mobilisées mardi 23 et mercredi 24 août pour assurer le transfert des nourrissons hospitalisés en réanimation et en soins intensifs de néonatalogie, et un diagnostic approfondi de la situation se poursuit dans tous les services de l’établissement afin d’anticiper d’éventuels besoins de transferts.
Les établissements de santé de proximité publics et privés se sont mobilisés pour assurer la continuité des prises en charge. De plus, une organisation a été mise en place dans un premier temps avec l’AP-HP pour les nouveaux patients qui auraient relevé des unités neuro-vasculaires et de soins intensifs de cardiologie afin de sécuriser et fluidifier les prises en charges.
Activation d’une cellule de crise
L’ARS Île-de-France a informé l’ensemble des établissements de santé franciliens et dans ce contexte, leur demande d’apporter la plus grande vigilance à la sécurité de leurs systèmes d’information. Une cellule de crise a été activée pour permettre à l’Agence de suivre la situation, de soutenir les équipes et de coordonner la prise en charge en lien avec les établissements de santé de la région.
A ce jour, aucun autre établissement de santé de la région n’est impacté par cette cyberattaque sur laquelle les investigations se poursuivent par l’Autorité Nationale en matière de Sécurité et de Défense des Systèmes d’Information (ANSSI).