De nouvelles règles de protection pour les agents publics vulnérables au Covid-19

De nouvelles règles de protection pour les agents publics vulnérables au Covid-19

@pixabay

La Direction générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP) modifie les modalités de prise en charge ainsi que de protection pour les agents publics déclarés comme "vulnérables au SARS-CoV-2".

La notion d'agent public "vulnérable" va maintenant se composer de deux catégories : d'un part les "sévèrement immunodéprimés", de l'autre les "non sévèrement". La première catégorie doit fournir un certificat médical attestant de leur vulnérabilité face au virus. Ils pourront alors bénéficier d'une Autorisation spéciale d'absence (ASA) en cas d'impossibilité de télétravailler ou d'obtenir un aménagement de poste. Pour la seconde catégorie, le certificat devra désormais attester de leur affectation à un "poste susceptible d'exposition à de fortes densités virales". Dès lors, ils pourront également bénéficier d'un ASA, si le télétravail est impossible.

Les agents sévèrement immunodéprimés 

Les conditions pour entrer dans cette catégorie :

  • avoir reçu une transplantation d'organe ou de cellules souches hématopoïétiques ;
  • être sous chimiothérapie ;
  • bénéficier de médicaments immunosuppresseurs forts, voire "au cas par cas" être traité par des immunosuppresseurs ne relevant pas de cette catégorie ou porteuses d'un déficit immunitaire primitif
  • être dialysé chronique et enfin, au cas par cas, être sous immunosuppresseurs.

Les agents non sévèrement immunodéprimés

Les conditions pour entrer dans cette catégorie :

  • avoir 65 ans et plus
  • présenter des antécédents cardiovasculaires
  • avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications
  • être atteint d'une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d'une infection virale
  • présenter une insuffisance rénale chronique sévère
  • souffrir d'un cancer évolutif sous traitement
  • être obèse
  • être atteint d'une immunodépression congénitale ou acquise non sévère
  • présenter une cirrhose
  • afficher un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie
  • être enceinte, en l'occurrence au troisième trimestre de sa grossesse 
  • souffrir d'une maladie cérébrale de type Parkinson, sclérose en plaques, myasthénie grave, paralysie cérébrale, etc. 
  • être atteint de trisomie 21.

Pour en savoir plus : Circulaire de la DGAFP

À lire aussi

Retrouvez toutes nos actualités dans la newsletter

Pour vous abonner à notre newsletter, veuillez svp saisir votre adresse email dans le formulaire ci-dessous et cliquer sur le bouton « Envoyer » :

* Champ obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vous pouvez mettre à jour vos préférences d’abonnement.